Et voilà, nous franchissons le cap symbolique des trois ans de travaux (et accessoirement d’une année rythmée par les contraintes du COVID). Il est donc temps de revenir sur ces 12 derniers mois et ce que nous avons réussi à accomplir.
Pas d’accident à signaler cette fois, mais une fatigue qui s’installe alors que nous commençons à apercevoir la ligne d’arrivée. Le chantier commence à nous peser, que ce soit physiquement ou mentalement : on s’accroche pour le sprint final en se disant que l’on touche au but mais on imagine de mieux en mieux ce que ressentent les marathoniens au 30ème kilomètre !
Nous avons en revanche réussi à trouver quelques avantages à la crise du COVID puisque la suppression de tous mes déplacements à Paris (ou ailleurs) m’a clairement permis de passer plus de temps sur le chantier, nous faisant gagner quelques mois précieux. Même si les coups de mains se sont faits un peu moins nombreux durant cette année à cause des confinements réguliers, on n’a pas eu l’impression de décliner mille et une invitations des copains. Bref, on ne s’en sort pas trop mal !
Résumé des 12 derniers mois
Avec l’avancée des travaux, nos progrès sont moins visibles que l’année dernière, et encore moins que la première année. Pour autant, nous avons réussi à faire beaucoup de choses, en voici un petit résumé :
- Nous avons terminé de rejointoyer les murs extérieurs (restera pour le futur les façades coté route)
- Nous avons fait terminer le terrassement du terrain (qui un jour sera un jardin, une fois débarrassé de ces milliers de cailloux)
- Nous avons réalisé l’isolation des planchers du premier et du deuxième étage
- Ce qui nous a permis de poser les planchers (chêne massif sur lambourde ou OSB selon les endroits)
- Le maçon est intervenu une dernière fois pour la création du muret qui nous sépare désormais de la rue, et que nous avons également jointoyé
- Nous avons ensuite peint le rez-de-chaussée de la maison
- Puis repris la pose du placo dans les étages pendant plusieurs mois au regard de l’étendu du travail (avec à chaque fois l’électricité et la plomberie associées)
- Jusqu’à ce que les joints du placo puissent être réalisés par le bandeur, nous permettant de débuter la peinture des étages
- Avec pour finir, la pose du carrelage dans tout le rez-de-chaussée de la maison.
Tout cela nous a permis de tourner quelques pages ouvertes il y a bien longtemps comme la mise en place des 244 paquets de laine de bois livrés fin 2018 (soit 22 palettes) ou la pose des 356 plaques de placo… Des chiffres qui aujourd’hui nous donnent le tournis, heureusement que nous avons travaillé étape par étape !
Quand tout ne se passe pas comme prévu
Au rayon des problèmes, parce qu’il y en a immanquablement, nous sommes toujours en conflit avec le menuisier au sujet de nos portes et fenêtres. Après avoir constaté infiltrations et déformations, nous avons tenté de résoudre ces désordres à l’amiable, sans succès. Nous avons donc décidé l’été dernier de passer à la vitesse supérieure en s’attachant les services d’une avocate et d’un expert. Cela a clairement permis de débloquer la situation et nous sommes désormais en discussion avec l’assureur du menuiser pour une prise en charge des dommages au titre de la garantie décennale. Même si les choses ne sont pas encore totalement figées, on s’oriente vers un remplacement de 22 des 23 menuiseries de la maison. Cela sera un sacré chantier alors que la maison sera habitée…
Preuve que les infiltrations d’eau sont un vrai problème, nous avons également eu des fuites au niveau de la verrière et des cheminées. Côté verrière l’entreprise a fini par revenir après de nombreux échanges et quelques menaces, pour constater qu’un capot s’était envolé ! Après quelques recherches dans le jardin et une découverte miraculeuse, il a pu être reposé. Pour les têtes de cheminée cela s’est réglé au mastic, il y aura sans doute quelques travaux à prévoir dans le futur…
Nous avons également encore quelques difficultés avec le chauffagiste qui a posé la chaudière à la va-vite sans bien maitriser les choses et qui renvoie la balle un peu trop facilement au fabriquant. Le chauffage fonctionne tout de même, c’est juste un peu gênant.
Conclusion : même avec un suivi de chantier exigeant, sur des travaux de cette ampleur c’est à se demander si tout peut se passer sans encombre…
Point sur le budget et le planning
Comme évoqué un peu plus haut, la date du déménagement se précise et nous devrions pouvoir entrer dans la maison courant juillet. Il ne nous reste donc plus que 2 à 3 mois pour réussir à rendre la maison habitable. Cela fera donc un peu moins de 3 ans et demi entre le premier coup de masse et notre entrée dans la maison, ce qui n’est clairement pas si mal. C’est davantage que les deux ans de travaux que nous imaginions tout au début du projet (avant même d’avoir trouvé la maison), mais c’est très raisonnable au regard de la quantité de travail accomplie. La seule inconnue sera l’état des finitions au moment de notre emménagement : les travaux continueront immanquablement quelques temps encore…
Coté budget nous atteignons 90% des dépenses, soit à peine 5% de plus que l’année dernière. Et oui, les entreprises se font rares sur le chantier et nous ne payons donc que des matériaux ces derniers mois (sans compter que nous avions beaucoup d’avance dans nos commandes). C’est là que l’on prend pleinement conscience des économies réalisées par le temps passé sur le chantier…
Les prochaines étapes
- Fin des peintures dans les pièces principales
- Pose du carrelage par nos soins dans les salles de bain et installation de tous les équipements sanitaires
- Pose de l’escalier principal, de la passerelle et de la verrière du bureau
- Finition de la cheminée (réalisation de la dalle en béton réfractaire)
- Ponçage du parquet et application d’une huile de finition (avec la pose des plinthes de l’étage)
- Pose de la cuisine (prévue début juillet)
- Pose de l’escalier pour accéder au 2ème étage
- Passage du consuel pour la vérification de l’installation électrique (espérons que ça passe…)
- Réfléchir à la terrasse, et idéalement l’installer sans trop tarder.
Tout cela sera à concilier avec l’arrivée du petit frère de Mahau prévue mi-juin, soit quelques semaines avant le déménagement. Autant dire que la fin du chantier va se faire sur les chapeaux de roues dans des conditions qui ne s’annoncent pas simple du tout…
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