Nous avons profité des premiers jours du printemps pour reprendre les travaux extérieurs à la maison. Après avoir vu le jardin reprendre quelques couleurs, nous avons eu la chance de voir notre rue entièrement refaite. La mairie attendait depuis quelques années que nos travaux soient terminés pour refaire l’enrobée. Après trois semaines de travaux nous avons désormais une rue toute neuve et surtout un trottoir le long de la maison.

En parallèle de cela, nous avons récupérés nos gardes corps commandés à l’automne dernier à un artisan forgeron rencontré lors d’une balade estivale à la Gacilly : l’atelier Verrhouille. Nous avions vraiment bien apprécié ses créations et comme nous cherchions une solution pour sécuriser nos fenêtres du 1er étage, nous l’avons sollicité pour notre projet. D’autant que le forgeron que nous avions sollicité pour la réalisation de la grille de la prise d’air de la cheminée n’était pas du tout disponible.

  • Premier dessin
  • Version définitive

La création de nos garde corps a commencé par le dessin de plusieurs croquis avant que nous ne tombions d’accord sur une version définitive. Les trois pièces ont ensuite été réalisées avant d’être thermolaquée en gris foncé.

Ne restait plus qu’à les installer dans les embrasures des fenêtres. La difficulté était de réussir à trouver des points d’ancrage solides (dans la pierre donc, et pas dans le joint à la chaux) tout en respectant la géométrie des garde-corps. Il a donc fallu parfois tricher un peu en déformant légèrement telle ou telle barre mais au final rien de choquant.

Pour les ancrages nous avons choisi de réaliser des scellements chimiques dans la pierre avec une tige fileté que nous sommes venus boulonnée par la suite. Au niveau du seuil nous avons plutôt opté pour une cheville et une vis. Le résultat est vraiment très solide, ce qui est bien sur indispensable pour ce genre d’application.

Nous avons terminé l’installation en coupant la partie de tige filetée qui dépassait et en donnant un coup de peinture sur les boulons pour atténuer leur coté brillant et faire en sorte qu’on ne les distingues plus vraiment.

Le résultat est à la fois discret et très esthétique, c’est tout à fait ce que nous recherchions. D’ici quelques années l’objectif et de faire arriver les plantes grimpantes jusque là un visuel encore plus sympa. C’est aussi beaucoup plus sécurisant pour les enfants que le petit verrou que nous avions sur les crémones des fenêtres. On pourra laisser ouvert cet été sans s’inquiéter !