Après nous avoir fait passer quelques nuits blanches en terme de réflexion (allant même jusqu’à nous interroger sur la possibilité de le construire nous-même), le second escalier de la maison a pu être mis en place. Il permet d’accéder au deuxième étage dans la partie la plus haute de la maison.

Prévu depuis le départ sur les plans de la maison, il n’a cessé d’évoluer compte tenu de l’exiguïté de l’espace et de sa configuration un peu spéciale. J’avais fait venir assez vite une première entreprise au moment où le plancher haut n’était pas encore installé, mais à part un devis (un peu élevé d’ailleurs) je n’avais pas eu tellement d’informations techniques (il fallait signer d’abord, évidemment).

Du coup ce sujet a trainé et un beau jour il était plus que temps de créer la trémie de l’escalier, ce que je vous racontais dans l’article sur l’avancement des cloisons de la maison. Cette trémie, un peu improvisée, a été conçue en prenant en compte les contraintes de la maison (position des cloisons, raccord avec le rampant…) tout en croisant les doigts pour que nous n’ayons pas trop de regrets ultérieurement.

Finalement quand une autre entreprise est venue réaliser son devis, nous avons eu la confirmation qu’il était bien possible d’implanter un escalier dans la réservation que nous avions prévue, même s’il serai « hors norme », c’est à dire avec un angle un peu élevé. Nous avons donc validé la fabrication de cet escalier, un peu moins cher que le premier devis que nous avions reçu.

Nous avons découvert un peu tardivement que le menuisier auquel nous avions fait appel le faisait en réalité fabriquer par un sous-traitant, alors que cette information ne nous avait pas du tout été donnée au départ. Un peu déçu de ne pas avoir fait travailler un artisan local, nous avons tout de même attendu patiemment qu’il soit terminé (et ce fut long…) avant de voir une petite équipe venir l’installer.

Vu la configuration de la maison, il était en effet impossible de passer les plus grosses pièces par l’escalier intérieur, obligeant donc à passer par la fenêtre… Le reste de l’installation fut plus simple, même si une fois de plus les finitions n’étaient pas tout à fait au niveau de ce que nous attendions (notamment au niveau du raccord avec le plafond du 1er étage).

De notre côté nous avons terminé avec une couche de rubio comme sur le parquet : ponçage, dépoussiérage, rubio et enfin métallisant de façon à protéger le bois, quand bien même le deuxième étage n’est toujours pas aménagé. Malheureusement nous avons fait ça un peu (trop) vite dans un rare moment sans enfants et le résultat n’est pas totalement uniforme. On verra plus tard pour essayer de rattraper cela quand on s’attaquera à l’étage.