Après l’avoir posé il y a près d’un an et demi, notre parquet en a vue de toutes les couleurs dans la maison en chantier. Il était donc temps de lui refaire une beauté à quelques jours maintenant de notre emménagement.

Nous avions temporisé cette étape le plus possible afin d’éviter de re-salir le parquet après l’avoir traité. Mais après avoir réalisé le placo et la peinture, plus rien ne s’opposait au traitement du sol. Première étape, un ponçage complet du chêne pour ôter toutes les traces accumulées. Pour cela nous avons loué une ponceuse à parquet sur la journée afin de gagner du temps.

Un premier passage avec un grain de 60, un second à 80 et un dernier au grain 120. Rien de bien complexe si ce n’est de maitriser les départs et arrivés afin de ne pas faire de trace durant le ponçage. Il faut aussi veiller à poncer uniquement dans le sens des fibres du bois. Outre le fait de retrouver un bois comme neuf, ce ponçage a également permis de gommer les petites différentes de niveau entre les lames et ainsi avoir une surface parfaitement lisse. Évidemment, bruits et poussières sont au rendez-vous…

La ponceuse étant relativement imposante, elle ne pouvait pas traiter le pourtour des pièces et nous avons donc utilisé une bordureuse en complément . Malheureusement son maniement est moins précis (ou moins facile) et nous avons découvert par la suite pas mal de traces de ponçage le long des murs. En cours de route j’ai rectifié en reprenant ces zones à la ponceuse excentrique, mais trop tard pour certaines pièces.

Une fois le ponçage terminé, place au dépoussiérage ! Nous avons commencé par une aspiration minutieuse à l’aspirateur (interstices entre chaque lame) avant d’utiliser un produit spécial facilitant l’élimination des poussières au chiffon. Cela parait simple, mais ce fut tout de même très long vu la surface à couvrir (presque 150m²).

Enfin nous avons pu attaquer la protection proprement dite. Nous avons choisi d’utiliser du Rubio (huile de lin modifiée). C’est le même produit que celui appliqué sur nos portes mais il se mélange cette fois à un durcisseur pour résister au passage dans le temps. L’application se fait toujours en deux phases : application du produit, puis essuyage des résidus. Vu la surface, cette fois l’application s’est faite à la ponceuse excentrique avec des disques spécifiques (et à l’éponge pour des zones moins faciles d’accès comme les marches de l’escalier).

Pour ne pas se décourager, nous avons traité la maison zone par zone en une petite semaine. Petit bug là encore puisque j’ai oublié de bien agiter l’huile lors du mélange dédié à la première zone ce qui fait que la teinte du parquet n’est pas uniforme sur tout l’étage. Impossible de rattraper le coup sans tout re-poncer, tant pis, ce sera pour dans quelques années.

Pour terminer, nous avons appliqué un métallisant par dessus l’huile afin de renforcer la protection du bois aux agressions qu’il ne manquera pas de subir (notamment tous les liquides). Même principe que précédemment, application puis essuyage.

Au final nous sommes très satisfait du rendu (quel plaisir de se promener pieds nus sur le parquet !). Pour la prochaine fois, nous retenons tout de même l’importance capitale d’un ponçage uniforme et le fait que le rendement affiché sur le rubio est largement sous estimé (il nous reste plus de la moitié du pot, et vu son prix, c’est rageant).

Les portes de l’étage ont pu être remise en place et équipées de leurs poignées et butées de porte (pour éviter de tout abimer). Nous avons aussi commencé à poser les plinthes à l’étage, notamment dans notre future chambre. Le rendu est top, on adore !