Entre deux brouettes de joints, le début de semaine dernière a été rythmé par le raccordement de la maison au gaz naturel. Souvenez-vous, nous avions déjà préparé le réseau à l’intérieur de la maison avant de couler la dalle puisque le gaz alimentera à la fois notre chaudière et la plaque de cuisson dans la cuisine. Il restait toutefois à raccorder la maison au gaz de ville via la pose d’un coffret à coté de celui d’Enedis.

Tout a commencé il y a plusieurs jours déjà avec la recherche et le repérage des réseaux passant rue de Beauséjour, histoire qu’un câble électrique ou un tuyau d’eau ne soit pas arraché en creusant la tranchée. A grand renfort de détecteurs en tout genre, le technicien a réussi à repérer tous les réseaux passant dans la rue, et ils étaient nombreux : eau potable, eaux usées, électricité, éclairage publique, gaz…

Il a suffit ensuite de « découper sur les pointillés » de la chaussée pour retrouver le bon tuyau, le prolonger jusqu’à notre compteur et le raccorder : simple. Bon, ça c’était la théorie. Dans la pratique, l’entreprise qui a réalisé ces travaux (directement mandatée par GrDF) nous a envoyé une drôle d’équipe….

Un conducteur de mini-pelle visiblement débutant, un chauffeur de camion taciturne et un chef d’équipe désagréable, cela a donné un drôle de chantier. Pendant que le premier tentait de bosser, les deux autres ne faisait rien si ce n’est le rabrouer en permanence à tel point que cela a choqué tous les autres intervenants présents sur le chantier en même temps.

Cette sacré équipe a tout de même mis trois à jours à creuser la tranché, effectuer le raccordement et reboucher la chaussée, soit un peu plus que prévu, bloquant un peu l’avancement des couvreurs (avec lesquels nous jouons au chat et à la souris ces derniers temps).

Bref, une toute petite étape terminée, avec quelques péripéties. Pendant ce temps le maçon a quasiment terminé et ne reviendra sur le chantier que dans quelques semaines. Il faut maintenant que le couvreur avance pour que la maison soit le plus vite possible hors d’eau, chaque coup de vent arrachant les bâches que je m’obstine ensuite à refixer.