Cela fait maintenant plus d’un mois que le couvreur est à pied d’œuvre sur le chantier. Malgré quelques absences, il a globalement été plutôt présent, ce qui est déjà un point positif. Depuis le dernier article sur la couverture, les choses ont bien avancé : tout est terminé coté cour et coté rue de Beauséjour, il ne reste plus que le coté rue de Goven (qui n’est pas le plus simple !). Pour cela, et compte tenu de l’étroitesse du trottoir le long de la maison, la circulation est déviée pendant plus de 10 jours dans le sens Bréal -> Goven (enfin pour ceux qui respectent la déviation). Autant dire que notre chantier qui faisait déjà parler de lui est désormais bien repéré !

Nous sommes pour le moment assez satisfait du travail accompli, avec notamment deux très beaux arêtiers au dessus de l’atelier. La toiture est presque plane malgré une charpente qui ne l’est quasiment jamais, ce qui est donc plutôt inespéré. Quelques finitions restent à retravailler, notamment dans la zone en isolation par l’extérieur qui laisse apparaitre quelques beaux ponts thermiques (alors que cette solution a justement été choisi pour les limiter !). Les sorties de toit n’ont pas toujours été très bien positionnées, ce qui nécessitera quelques coudes supplémentaires pour les raccorder. J’ai par contre moi même fixé la ventouse de la chaudière, elle ne devrait pas bouger !

J’ai donc pour ma part terminé de démonter la couverture et de rempanner les pignons, ce qui est une petite victoire (sans chute depuis le toit de la maison !). Finalement cette tâche n’aura pas été très complexe bien que pénible physiquement (toujours dans des positions incomfortables et de lourdes charges à monter sur le toit pour le rempannage) et parfois périlleuse vu l’état de la charpente (je me suis fait quelques belles frayeurs en passant le pied à travers des liteaux pourris). J’y ai par contre passé beaucoup de temps (à la fois sur le toit et en évacuation des déchets malgré quelques coups de main), c’est sans doute ce qui justifie l’économie réalisée.

On s’est tout de même rajouter une tâche supplémentaire sur la toiture (on trouvait qu’on allait trop vite…) puisque nous avons décidé de peindre en gris anthracite le dessous des débord de toit. Nous avons en effet réalisé après quelques semaines à regarder notre nouvelle toiture que les dessous des débords de toit n’étaient pas très beaux : le mélange entre l’ancienne charpente et de nouveaux morceaux de bois (voir la fibre de bois sur la grande partie) était plutôt inesthétique. Du coup nous avions deux solutions : réaliser des coffres « cache-moineaux » pour masquer le dessous de la toiture ou peindre tous ces éléments d’une couleur sombre.

Le prix de la première solution étant très élevé (plus de 100€HT par mètre linéaire annoncés par le couvreur), nous avons opté pour la seconde. Nous avons donc très rapidement peint les zones accessibles par un échafaudage, mais il faudra reprendre plusieurs endroits que nous n’avons pas eu le temps de peindre (notamment les deux façades coté cour). Après quelques débuts laborieux, nous avons demandé au couvreur de nous mettre à disposition les chevrons, le liteaux et les voliges de façon à les peindre avant qu’il ne les installe, ce qui nous a fait gagné pas mal de temps.

Une fois que la rue sera libérée et cette partie de la toiture terminée, il restera à finaliser les noues autour de la verrière et à poser les vélux et l’isolation intérieure au dessus du salon.

Coté planning, nous avons réussi à retrouver une nouvelle entreprise pouvant réaliser la verrière suite à l’abandon du projet par la menuiserie Guitton. En plus, le devis est même légèrement inférieur ! En revanche, le maçon qui réalise le conduit de cheminée (qui n’est pas le maçon qui a travaillé sur la maison jusqu’ici) a rencontré un problème d’approvisionnement pour ses boisseaux (éléments de conduit en terre cuite). De fait le conduit et la tête de cheminée ne sont pas prêt, ce qui va obliger le couvreur à laisser une partie bâchée et à revenir la terminer plus tard, avec sans doute la nécessité de barrer à nouveau la route. C’est rageant puisque le calendrier est connu par le maçon depuis juillet, mais il parait que nos boisseaux ne sont pas très courant (plus grand modèle au catalogue) et donc davantage sujets à des ruptures de stock. On en reparlera dans un article consacré à cette fameuse cheminée.

Sinon vous aurez sans doute remarqué certains que certains linteaux ont changé de couleur… Nous préparons en effet la pose des menuiseries qui devrait intervenir en décembre, même chose, un prochain article sur le sujet !