3 mois après notre déménagement, la première salle de bain est enfin terminée. Opérationnelle depuis notre arrivée dans la maison, il manquant encore quelques finitions pour pouvoir en profiter pleinement, et c’est désormais chose faite.
Située dans le prolongement de notre chambre et de notre futur dressing, elle est équipée d’une douche, d’une baignoire, d’un meuble avec deux vasques et d’un toilette. Comme l’espace à disposition était vaste, on s’est permis le luxe de disposer de toute cela, même si la présence de la baignoire et des toilettes n’était pas strictement indispensable.
Les salles de bain étant certainement les pièces les plus techniques de la maison, il a fallu anticiper celle-ci depuis le début des travaux, avec notamment l’ensemble des arrivées et évacuations nécessaires. Pour ne rien arranger, nous avons choisi de mélanger dans cette pièce du parquet et du carrelage ce qui n’était vraiment pas simple (les deux revêtements ayant chacune leur technique de pose et leur épaisseur).
Suite à la préparation que nous vous relations dans un précédent article, nous avons pu poser le carrelage (au sol) et la faïence (au mur). Avant même de débuter nous avons eu nos premières difficultés puisque notre fournisseur a eu beaucoup de mal à tenir ses engagements : retard de livraison, colis perdus…
On a quand même pu finir par démarrer à poser d’abord le carrelage au sol puis la faïence. Nous avons choisi dans les deux cas des carreaux grands formats (60×60 au sol, 100×30 au mur) aux bords rectifiés. Mais si l’effet fini est très chouette, la pose est vraiment complexe. Bien que nous ayons utilisé des croisillons autonivellants (pavilift), nous n’avons pas réussi à éviter les désafleurs entre les carreaux et les variations de largeur de joint. Rien de très critique (ça ne se voit pas trop), mais suffisamment pour être un peu déçu. D’autant que nous avons aussi ébréché quelques carreaux ce qui là encore se voit un petit peu.
La réalisation des joints nous a aussi donné pas mal de fil à retordre. D’abord il faut trouver la consistance idéale pour le produit puis il faut réussir à l’appliquer sans creuser les joints (ce qui avec nos désafleurs était vraiment compliqué). Une fois de plus le résultat d’ensemble est correct mais quand on regarde dans le détail les défauts sont nombreux. Les joints périphériques en silicones n’ont pas été tellement plus heureux, on manque clairement d’expérience dans ce domaine !
Une fois le carrelage terminé nous avons pu poser l’appareillage. Dans la douche nous avons installé deux petites tablettes de chez Schlutter et un mitigeur trois sorties SmartControl de chez Grohe (deux têtes de douche et une douchette). Malgré une inversion de tuyau incompréhensible entre une tête de douche et la douchette (mais le câblage a été fait il y a déjà plus d’un an) le matériel est vraiment de qualité et le résultat à la hauteur de nos attentes.
Du coté de la baignoire nous n’avons installé qu’un mitigeur à col de cygne sans douchette (pour éviter de mettre de l’eau partout et pour respecter les volumes de protection électrique). La pose en elle même de la baignoire a été rendu complexe par un système d’évacuation peu adaptée mais nous avons fini par la coller en croisant les doigts pour qu’une fuite ne surgisse pas ici dans quelques mois/années. Au départ nous avions choisi une baignoire en résine minérale, mais nous ne sommes pas déçu d’avoir revu nos désirs à la baisse en choisissant l’acrylique (bien moins cher et plus léger).
Le meuble vasque est quant à lui une création maison. Nous avons acheté un établi en vieux chêne massif que nous avons percé pour faire passer les évacuations de nos deux vasques (qui elles sont en résine minérale). Ce fut une étape un peu complexe compte tenu de la dureté du bois et de l’épaisseur à percer (8cm !) mais le résultat est vraiment chouette. Nous avons terminé cette zone avec la pose du miroir et la création d’une crédence en carrelage dans laquelle sont encastrés les mitigeurs (de chez Grohe également).
Il nous reste encore quelques finitions à terminer (pose de patères, tablettes en bois dans les niches, dissimulation des tubes PER du radiateur…) et des meubles à trouver (valets pour les vêtements, panier à linge…) mais le résultat d’ores et déjà visible correspond tout à fait à nos attentes (et en plus tout fonctionne alors que ce n’était pas gagné d’avance).
Reste que le carrelage est vraiment quelque chose de complexe et que nous n’avons pas été aussi forts que nous l’espérions. Pour la seconde salle de bain nous allons essayer de nous améliorer pour ne pas reproduire les mêmes erreurs, mais les carreaux étant différents (cette fois on posera du 10×10), pas sur que nous puissions capitaliser sur nos échecs.
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