Après de long mois à avoir (très) froid dans la maison, il y règne désormais une chaleur douce, même au petit matin quand les températures sont encore basses à l’extérieur (enfin, étaient basses, puisque depuis mi-mai il fait plus que bon) ! Pas de miracle derrière cela, juste la mise en route de la chaudière !
Celle-ci est intervenue beaucoup plus tard que prévue suite à de nombreuses péripéties (pour changer). Et d’ailleurs à ce jour seul le plancher chauffant fonctionne puisque nous n’avons encore pas de radiateurs à l’étage.
Cela fait maintenant plus de deux ans que je suis en contact avec le chauffagiste et que nous avons versé le premier acompte. Autant dire que nous devons faire partie des dossiers longs et compliqués.
Les deux premières interventions furent relativement simplistes puisqu’il s’agissait de mettre en place les tubes de cuivre pour l’alimentation en gaz de la chaudière et de la cuisine lorsque nous avons coulé la dalle, ainsi que de fournir au couvreur pour le solin de toiture du conduit de cheminé pour qu’il puisse le poser.
Malgré cela, ces deux interventions furent des échecs : un des deux tubes de gaz n’était pas suffisamment sorti du fourreau pour être raccordé au compteur, il a donc fallu le retirer et passer un tube souple et la cheminée n’a pas été placée judicieusement. Mais ça nous ne l’avons appris que récemment, au moment d’installer la chaudière.
Fin 2019, c’est au moment de relancer notre dossier que nous avons découvert que le chargé d’affaire avec qui nous traitions jusque-là ne faisait plus partie de la société. Nous avons donc repris le projet depuis le début avec un nouvel interlocuteur. Cela nous a conduits à modifier certains éléments techniques de l’installation qui avait évolué entre temps.
Pour résumer, nous avons fait installer :
- une chaudière gaz à condensation haute performance énergétique, qui alimente trois circuits : le plancher chauffant du rez-de-chaussée, les radiateurs de l’étage et le ballon d’eau chaude
- un ballon d’eau chaude sanitaire solaire de 300 litres, qui chauffe l’eau soit à partir de panneaux solaires (qu’il faudra installer un jour) soit à partir de la chaudière
Tout cela se raccordant sur les réseaux qui nous avions mis en place précédemment, soit enterrés dans la dalle, soit dans le plafond pour l’alimentation de notre salle de bain située juste au-dessus.
Après plusieurs jours de travaux et quelques problèmes techniques facilement résolus, l’installation était globalement prête, ne manquait plus que la mise en service du gaz. Rendez-vous pris avec GrDF, mais pendant le confinement ! Toutefois, à notre grande surpris le technicien est bien intervenu à la date prévue. Reste que le chauffagiste était lui indisponible.
Finalement revenu un peu plus tard (avec un masque et une vague distanciation), il a pu mettre en service l’installation (sauf pour la partie radiateurs puisque nous ne les avons pas encore installés). Le démarrage a été un peu épique puisque nous avons dû purger nous même à plusieurs reprises le circuit, la pompe tournant dans le vide au départ du technicien… Toute de même, quel bonheur de constater que tout ce que nous avions prévu depuis plusieurs années a fonctionné comme prévu !
Petit problème toutefois sur les thermostats à installer : initialement prévu sans fil, on a découvert un peu tard que le modèle le plus récent (et donc le plus intéressant) n’existait qu’en filaire. Après réflexion et discussion avec le fabriquant (le chauffagiste n’étant pas forcément de bon conseils), nous avons décidé de n’en n’installer qu’un seul pour le rez-de-chaussée, et donc de retirer une gaine (ce qui a évidemment été très compliqué) pour le relier à la chaudière.
Interface de la chaudière Le thermostat connecté dans le salon
Au-delà du plan technique (l’installation fonctionne et semble plutôt bien conçue et réalisée), nous avons quelques regrets sur le plan financier. On a réalisé, mais un peu tard, que cette entreprise était très chère, avec des quantités de main d’œuvre très importantes. A ce jour la réception de l’installation n’a pas été prononcée et nous n’avons donc pas encore tout payé (on va essayer de réduire un peu la facture). Il nous faudra aussi essayer de bénéficier de la prime énergie d’EDF, ce qui ravive en nous les mauvais souvenirs de celle demandée sur l’isolation de la toiture.
Avant de pouvoir clore totalement le dossier, un passage du constructeur de la chaudière est prévu pour valider la mise en service et lancer la garantie. Ce sera l’occasion de poser quelques questions techniques pour bien comprendre le fonctionnement des équipements (chaudière, circulateurs, ballon) puisque le technicien du chauffagiste était loin d’avoir toutes les réponses attendues.
Nous prendrons aussi le temps quand nous seront dans la maison d’installer du calorifuge sur l’ensemble des tuyaux en cuivre afin d’éviter trop de pertes thermiques dans l’atelier, qui n’a pas vocation à être chauffé.
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