Nouvelle étape importante dans la maison, nous avons pu poser le plancher chauffant et couler la chape associée !

La préparation

La préparation a débuté il y a bien longtemps déja, au moment de la conception de l’installation de chauffage de la maison. Afin de préparer la pose du plancher chauffant, nous avons missionné un bureau d’étude pour réaliser le plan de calepinage du réseau, et ce pour la modique somme de 180€. En plus du plan, nous avons obtenu une liste de course avec tout le matériel nécessaire que nous n’avons eu qu’à envoyer au fournisseur de matériaux.

Plan de calepinage du réseau de tubes

Avant de pouvoir débuter, nous avons également dû débarrasser le rez-de-chaussée. Ce ne fut pas une mince affaire tant nous avions accumulé de bazars, d’outils, de matériaux… Il a aussi fallu monter dans les étages tout le placo qui va y être installé, nous n’étions pas trop de 4 à chaque fois pour cela (merci à tous les gros bras venus prêter main forte). En tout cas, nous avons redécouvert le bas de la maison !

La pose

Avant de débuter la pose proprement dite, nous avons du réaliser l’implantation de l’escalier pour effectuer une réservation qui sera remplie de béton et servira de support à la première marche. Nous avons fait un second coffrage au niveau de la cheminée du salon, qui sera lui rempli de béton réfractaire pour supporter la chaleur.

Nous avons ensuite attaqué l’installation de l’isolant. Bande périphérique en premier lieu, puis plaque d’isolant (58mm). Quand tout va bien, les plaques s’installent très rapidement. Mais bien souvent il y a des découpes à réaliser, et le travail devient beaucoup plus laborieux. Les murs en pierre nous ont posé pas mal de problème, tout comme les quelques gaines que nous avions à faire passer sous l’isolant, nécessitant des saignées à chaque fois, à un peu à l’aveuglette.

Une fois la pose des plaques terminée, il a fallu dérouler une bonne dizaine de rouleau de scotch pour toutes les solidariser entre elles et avec la bande de rive pour éviter tout débordement de la chape. Pas très complexe, mais un peu rébarbatif ! Ces étapes nous ont à elles seules prises plus de 3 jours.

Finalement le plus simple a été de dérouler les tubes. Après quelques tâtonnements pour le premier circuit, nous avons pris nos marques en fonctionnant à trois : un qui assure le déroulage du tuyau, un qui le place et un qui l’agrafe. Là encore nous avons globalement suivi le plan fourni par le bureau d’étude, notamment pour l’écartement des tubes. Heureusement que nous avions acheté dérouleur et agrafeuse sur le bon coin, c’est obligatoire !

Il a « suffit » ensuite de connecter les 8 tubes (16 connexions donc) aux 2 collecteurs installés dans la maison, et de mettre en eau le circuit. J’ai un peu pesté à cette étape, tant la rigidité des tubes et l’exiguïté des zones destinées aux collecteurs ont rendu cette étape compliquée. Mais au final le circuit ne fuyait pas et nous avons pu demander au chapiste d’intervenir !

Coulage de la chape

La dernière phase s’est finalement déroulée très vite. Arrivée en début de matinée, le chapiste a fait un tour du chantier et a constaté (c’est décidément une habitude) que notre plancher était aussi bien posé (voir mieux) que ceux des pros. Quelques agrafes et morceaux de scotchs complémentaires plus tard, le chapiste a positionné une multitude de pige pour définir la hauteur de la chape à couler (environ 50mm).

Après quelques frayeurs sur les niveaux (nous étions extrêmement justes pour assurer une ouverture des portes extérieures) la toupie est arrivée et le coulage a démarré. En à peine une heure, tout était terminé !

Deux jours plus tard, nous avons pu marcher sur le nouveau sol qui est quasiment arrivé à sa hauteur définitive (il ne manque plus que le carrelage). Reste maintenant à attendre encore une semaine avant de mettre en marche le chauffage (si le plombier a fini d’ici là) pour que la chape sèche bien en profondeur (et accessoirement se rendre compte que tout cela fonctionne).

Quelques finitions de placo nous attendent encore avant de pouvoir refaire appel au bandeur, mais nous commençons à voir le bout des travaux au rez-de-chaussée !