Après plusieurs jours à se battre contre le temps et la météo, la façade de la maison commence à prendre de nouvelles couleurs ! Historiquement, toutes les boiseries de la maison étaient peinte d’une teinte « rouge sang de bœuf ». Évidement, avec une végétarienne cela ne pouvait pas convenir, et nous avions dès le début souhaité changer de couleur au profit d’une nuance de bleu (puisque l’anthracite nous était interdit par l’architecte des bâtiments de France).

Du coup il y a quelques mois Anouk avait passé un peu de temps à photoshopé les visuels de la maison pour avoir l’aval de l’ABF sur cette nouvelle couleur, pas si vive que ça (c’était pourtant le critère). Après quelques discussions, nous avons eu le feu vert et il ne nous restait plus qu’à trouver la bonne nuance. Enfin c’est ce que nous pensions…

Façade colorisée sur photoshop

Après avoir écouté tous les spécialistes, nous avons bien compris qu’il fallait impérativement peindre les boiseries avec de la peinture à l’huile de lin, qui en plus d’être un peu plus naturelle que les peintures pleines de solvant, nourrit efficacement le bois pour le protéger. Or, les couleurs sont drastiquement limitées dans ce genre de peinture et nous n’avons finalement trouvé qu’un seul bleu chez Nature & Harmonie que nous avons décidé de retenir (sans trop de choix en fait), à 40€ le litre tout de même.

Une fois la peinture validée (après un test sur une vieille poutre), il a fallu poncer tous les linteaux des fenêtres. Ce travail fut très ingrat à l’avancement très divers selon les zones mais le gros problème était le pan de bois…

Nous avons plusieurs fois changé d’avis sur la méthode à utiliser. Initialement, nous souhaitons le faire sabler pour éliminer la peinture rouge. Entre temps, on nous a déconseillé de le faire, le sablage risquant d’abimer le bois en créant des porosités. On a de fait commencé par tenter le ponçage, mais la tâche a très rapidement paru démesurée. J’ai alors décidé d’acheter une petite sableuse, mais après un défaut sur la machine et quelques heures de test, le résultat c’est lui aussi avéré décevant.

Retour donc à la case départ avec notre prestataire de sablage, qui entre temps n’était plus dispo pour intervenir à la date convenue. Après discussion, nous avions réussi à caler un créneau juste avant le w-e prolongé, qui est finalement tombé à l’eau la veille au soir pour un problème d’arrêt maladie. On attend toujours des nouvelles depuis…

Bref, en désespoir de cause, et voyant filer les jours de présence de l’échafaudage, nous avons tenté une dernière option, le décapant chimique. Loin d’être fantastique, ce produit associé à un nouveau disque de ponçage a permis de faire un travail acceptable en un peu moins de deux jours.

Après un gros nettoyage pour enlever toute la poussière du ponçage, nous avons pu attaquer la peinture. Nous avions prévu environ une journée par couche pour peindre le pan de bois, mais nous avons mis 3 jours à finir péniblement la sous-couche… Malheureusement, le couvreur a démonté son échaffaudage sans que nous puissions attaquer la première couche, ce qui va nous poser quelques problèmes puisqu’il faudra le faire à l’échelle depuis la route.

A ce jour nous avons presque passé la sous-couche sur toutes les boiseries (il manque quelques linteaux), mais dans l’idéal il faudrait réussir à passer deux couches supplémentaires, d’ici à la pose des menuiseries (prévue mi décembre) ce qui va s’avérer nettement plus compliqué. Nous verrons bien ce que nous laisse faire la météo…