Cette fois c’est bon, toutes les portes de la maison sont en place. Il manquait les deux dernières qui ont été fabriquées par un artisan local sur mesure et en chêne. Contrairement aux autres portes intérieures achetées chez Lapeyre (et donc très industrielles et standardisées), deux endroits nous posaient problème :

  • la séparation entre l’atelier et le reste de la maison
  • l’entrée de notre chambre

Dans ces deux endroits pas de cloison en placo mais des murs en pierre qui impliquent une pose assez différente et la nécessité de trouver une porte correspondant à l’esthétique du passage. C’est pour cela que nous avons fait le choix de les faire réaliser en bois massif (ce qui un coût puisqu’il faut compter environ 1.600€ la porte pose comprise, contre 300€ la porte venue d’une usine chinoise).

Évidemment, si vous avez suivi nos problèmes de menuiseries extérieures, vous vous doutez que nous n’avons pas retravaillé avec la menuiserie Lancelot (qui pour la petite histoire nous avait fait un devis assez nettement plus cher en plus). A la place nous avons choisi la société L’art du bois implanté à Chavagne (on ne peut pas faire plus proche) et spécialisée dans les menuiseries anciennes.

Le contact est tout de suite très bien passé et c’est d’ailleurs le technicien de cette société qui nous a fait le premier diagnostic des désordres constatés sur nos fenêtres et portes avant de nous pousser à engager une procédure, ce que nous avons bien fait de faire. Clairement, le discours technique pointu nous a vite rassuré pour la suite (ou fait peur sur tout ce qui avait été posé, c’est selon).

Une fois les cotes prises et le dessin de la porte validée, l’entreprise nous a invités à visiter leur usine pendant la fabrication de nos portes. Nous avions fait la même chose avec Lancelot mais là encore, l’impression est toute autre. L’entreprise semble plus grosse et plus pointue et le discours fini de nous convaincre que nous avons fait le bon choix.

Nous en avons profité pour appliquer une finition sur nos deux portes, tant que celles-ci étaient facilement manipulables. Après avoir testé plusieurs produits depuis le début du chantier (huile dure, vernis…) nous avons choisi d’utiliser du Rubio pour les portes et pour l’ensemble du parquet. Gros avantage, c’est un produit toujours à base d’huile de lin mais qui ne nécessite qu’une seule couche (soit un gain de temps non négligeable). Évidemment, le bémol c’est son prix, nettement plus élevé qu’une huile classique.

La pose des portes dans la maison n’a pas été si simple que prévue, notamment à cause d’une incompréhension pour celle du rez-de-chaussée. Montée à quelques centimètre de la position prévue, elle a dû être déposée et reposée à la bonne place avec évidemment quelques dégâts collatéraux.

La porte de notre chambre a posé moins de problèmes et, coup de chance (il en faut !), la porte peut pivoter sans heurter la main courante du garde-corps à 2mm près. Évidemment, personne n’avait pensé à vérifier ce point de détail auparavant…

Il nous restera à appliquer une couche de métallisant sur les portes (comme on le fait sur le plancher) de façon à finir de les protéger et surtout à les calfeutrer avec un enduit à la chaux pour boucher les trous qui sont pour le moment visibles de part et d’autre des dormants.

Un petit problème à régler tout de même : de grosses taches sont apparues sur le sol à l’endroit ou le technicien à travaillé. A priori il s’agit de tanin libéré par la poussière de chêne entrée au contact de petites flaques d’eau. C’est tout de même très embêtant, l’entreprise cherche une solution pour les effacer…