Suite à nos efforts pour déplacer l’énorme tas de pierre encore présent sur notre terrain, ce fut au tour du maçon de travailler sur le chantier. Autant dire qu’après plusieurs mois à être les seuls à faire avancer les travaux, il est assez plaisant de regarder un mur se monter tout seul (ou presque).

Nous avons donc retrouvé l’équipe qui avait réalisé les travaux de maçonnerie au début du chantier, il y a maintenant deux ans. Au programme, la construction d’un muret pour ceinturer le jardin et ainsi faire une délimitation nette avec la route. Le terrassier ayant fait place nette, le muret a pu être réalisé rapidement.

Pour commencer, le maçon a réalisé une semelle en béton sur toute la longueur (presque 12 mètres) après avoir creuser le sol. Pour éviter le mélange entre les déblais et la terre végétale, nous avions loué un camion benne pour évacuer les gravats au fur et à mesure. Cela fut un demi-échec puisque nous avons eu quelques soucis avec le camion et que de toute façon, nous n’avions pas la capacité de tout évacuer. De fait, il faudra surement rapporter à nouveau de la terre végétale le long du mur…

Une fois la fondation creusée, nous n’avons eu que quelques instants pour tenter installer des fers à béton là où nous allions réaliser des poteaux béton en prévision d’une future palissade. Entre le timing serré et le besoin de prendre de multiples mesures, nous avons terminé cette opération au moment où la toupie béton arrivait sur le chantier !

Le coulage de la semelle n’a pas posé de problème particulier et nous avons alors pu souffler un grand coup. L’étape suivante a consisté en la réalisation des poteaux bétons. Ceux-ci sont nécessaires pour ancrer correctement les supports de la palissade et éviter qu’elle ne puisse basculer au moindre coup de vent.

Cette opération paraissait simple, mais elle nous a finalement donné du fil (ou plutôt du fer) à retordre. En effet, avec la précipitation du coulage, plusieurs de nos fers n’étaient pas bien placés (pour avoir un espacement régulier entre les poteaux) ce qui nous a obligés à toute sorte de ruse.

Pour résumer, nous avons commencé par fabriquer des coffrages en bois avant de les implanter au cordeau pour s’assurer de leur bon positionnement. Nous avons ensuite fabriqué et coulé le béton avant d’y noyer les supports de la palissade. Il a fallu recommencer 4 fois l’opération puisque nous ne disposions que de 4 coffrages.

Nous avons d’ailleurs profité de ce moment à faire du béton pour couler dans la maison le plot de l’escalier (réservation laissée dans le plancher chauffant) et la marche pour passer du bureau au salon.

Le maçon quant à lui a avancé méthodiquement dans la construction du muret, à raison de quelques mètres par jour. L’agencement des pierres a vraiment été travaillé, il ne restera plus qu’à les jointoyer pour avoir une unité parfaite avec le reste de la maison. On attend pour cela qu’il fasse un peu moins chaud (et surtout que l’on retrouve du sable, notre tas ayant été mélangé avec des déblais de la fondation…).

Au final nous sommes très satisfait du travail réalisé, sauf comme précédemment du traitement des petits à côté (évacuation des déblais, remise en état des lieux…). Il nous reste par contre encore de nombreuses pierres dont nous ne savons pas quoi faire pour le moment. Si nous sommes courageux nous essayerons de faire un peu de maçonnerie avec, et sinon elles seront surement mises en vente sur le bon coin. Dans tous les cas, on ne va pas les déplacer à nouveau !