6 mois après avoir déclaré officiellement la fin du placo au rez-de-chaussée de la maison, nous avons repris de plus belle le cloisonnement de la maison, avec cette fois le premier étage comme terrain de jeu.

Au programme pour débuter, la « suite parentale », à savoir notre chambre et notre salle de bain, ainsi que la partie haute du salon. Bien que nous ayons pu retrouver rapidement nos réflexes, il a tout de même fallu s’adapter à de nouvelles contraintes ce qui nous a parfois retardé.

Dans notre chambre, il a fallu commencer par poser l’escalier escamotable permettant d’accéder au grenier. Le problème, c’est que la trémie réalisée par le charpentier il y a plus d’un an maintenant ne correspondait plus à l’emplacement souhaité. Il a donc fallu reprendre le solivage du grenier pour créer une nouvelle trémie (et refermer l’ancienne) avant d’installer l’escalier (ce qui n’était pas très complexe).

Nous avons également décidé de réaliser une isolation du plafond de la chambre avec de la laine de bois et non de la ouate de cellulose en vrac. Deux raisons à cela : nous permettre de poser le plancher du grenier et écouler nos stocks de laine de bois (il semble que j’ai vu un peu large au moment de la commande). Il a donc fallu l’installer avant de railler et de plaquer le plafond.

Une fois le plafond réalisé (qui a la particularité de ne pas être au même niveau partout dans la chambre pour s’adapter aux poutres), nous avons pu attaquer le doublage des murs et le cloisonnement intérieur du futur dressing. Beaucoup de découpes, notamment pour les fenêtres, le futur dressing et la prise en compte des poutres. C’est dans ces moment-là qu’on comprend l’intérêt des maisons neuves avec leur géométrie parfaite…

Notre salle de bain a été encore plus complexe puisqu’en plus de l’absence totale d’angle droits, il faut rajouter un rampant (qui n’est parallèle à rien de plus est). C’est dans ce contexte que nous avons dû réaliser la pose du placo et le cloisonnement pour notre future douche (ainsi que pour une gaine technique).

La pose des plaques sur les rampants a été particulièrement pénible, même si heureusement les rails avaient été installés lorsque nous avions réalisé l’isolation. Même en s’appliquant sur la prise de cote et les découpes, nous avons parfois des gros jours qu’il va falloir reboucher avant la réalisation des bandes.

La cloison technique de la douche nous a aussi demandé beaucoup de temps. En plus de la pose du placo, il a fallu installer l’ensemble des éléments encastrés de plomberie : le mitigeur de la douche et ses différentes sorties ainsi que les deux robinets encastrés de l’autre côté pour les vasques (ainsi que leur évacuation) sans oublier l’électricité. Bref, beaucoup de monde dans cette cloison !

Pour plus de sécurité, et compte tenu du fait qu’une fois les éléments encastrés on ne peut plus y accéder, on a changé de technique pour les raccords PER et nous avons loué une pince à sertir (à la place de notre pince à glissement utilisé habituellement). Au vu de la facilité d’utilisation et de la plus grande fiabilité des raccords, on regrette un peu de ne pas avoir retenu cette solution plus tôt (malgré le coût de location de la pince à sertir, 20€ la journée).

Au final, nous sommes très satisfaits du rendu de la salle de bain. Nous nous sommes d’ailleurs permis quelques fantaisies ici ou là avec des niches à côté de la baignoire ou un placard imprévu dans le vide laissé par la cloison de la douche.

Nous avons également réussi à isoler et plaquer la partie haute du salon avec le petit échafaudage acheté il y a déjà quelques mois (et beaucoup plus simple à monter/démonter que le grand utilisé les deux premières années du chantier). Ce fut une opération finalement relativement simple malgré le travail en hauteur grâce à l’utilisation de demi plaque (60cm de large et non 120). Sans cela, on aurait sans doute eu beaucoup plus de mal !

En deux mois (avec quelques interruptions pour de petits travaux à l’extérieur), nous avons donc réussi à terminer un peu plus de deux pièces, il nous en reste donc 4… Il va donc être compliqué de tenir le planning qui prévoyait une fin du placo début janvier, surtout avec les problématiques d’approvisionnement liées au confinement.