Avancée de la maçonnerie

Après 15 jours de travail à 8m du sol, le maçon a terminé de remonter le pignon central dont le démontage était raconté dans ce précédent article. Cette étape n’a pas été très simple compte tenu de tous les choix à faire pour la suite, notamment sur l’emplacement et les dimensions de l’ouverture que nous avons créé tout en haut du mur (qui donnera sur le palier du deuxième escalier). Il a donc fallu faire plusieurs hypothèses (notamment sur la position du futur plancher) pour réussir à se décider, mais le résultat devrait être très chouette.

Pour terminer le haut du mur, j’ai du commencer la dépose des ardoises de la toiture. Après plusieurs essais, on trouve vite la technique la plus efficace, ce qui ne sera pas superflu compte tenu de la surface totale que nous allons avoir à démonter en septembre. Les premiers rayons de lumières à rentrer par cette ouverture donnent une bonne impression de ce que pourra donner la verrière, là encore on ne devrait pas être déçus ! La porte du cellier a également pu être terminée avec la mise en place des linteaux.

Évacuation des gravats (encore et encore)

A grand renfort de copains (merci à Célestine, François, Madhu, Marie, Jérém, et Thibaut) nous avons réussi à dégager tout ce qui jonchait le rez-de-chaussée (principalement des gravats). 5 A/R de camion benne auront permis d’avoir un sol presque propre, prêt à être démoli dans 3 semaines pour la réalisation de la nouvelle dalle.

Champignons et petites bêtes

Pendante ce temps là, j’ai eu la désagréable surprise de constater que le bois stocké à l’extérieur de la maison (vieux morceaux de charpente) faisait apparaitre de nombreux champignons après seulement quelques averses. Après avoir craint la mérule (il parait que la maison voisine en avait dans sa cave), il s’avère finalement que cela est presque normal vu l’age du bois et les conditions de stockage. Après un tour dans la maison, un tout petit problème de champignon à signaler sur la toiture, mais sur du bois qui va être remplacé. En revanche, d’après le spécialiste qui est passé, on a pas mal de vrillettes (petite et grosse) dans les bois de la maison. Si ces insectes ne risquent pas de faire tomber en ruine la charpente dans les 15 ans qui viennent, ils créent de façon certaines des petits dégâts dans les parties les plus tendre du bois, ce qui génère de la sciure à tomber du plafond et des bruits caractéristiques. Du coup, on se pose désormais la question de traiter la charpente, soit via ce spécialiste (avec un insecticide pas très biocompatible) soit nous même avec des produits plus écolos (mais un peu moins efficaces). Pour le moment, on attend un devis.

Les actions à venir

  • Je suis actuellement en train de commander tous les réseaux que nous allons devoir poser dans la dalle, ce qui demande beaucoup de réflexion sur les plans et de calculs pour être certain de ne rien oublier. Ce sujet fera sans doute l’objet de plusieurs autres articles.
  • Le remplacement des poutres va commencer. Une fois terminé, la maison aura retrouvé toute sa solidité structurelle.
  • Réunion de chantier lundi pour la démolition de l’actuelle dalle et la réalisation de toutes les tranchées qui seront nécessaires début juillet.