Alors que le couvreur avance petit à petit, nous avons du mal à tenir le rythme de notre coté pour la dépose de l’ancienne couverture. Surtout qu’après les débuts presque faciles, il fallait s’attaquer à toute la partie composée d’ardoise en fibro amiante.

Alors que nous avions plusieurs fois entendu des gens (dont un des agents immobiliers rencontrés lorsque nous cherchions la maison) nous conseiller de les enterrer profondément dans notre jardin en guise d’élimination, nous avons souhaité faire les choses bien et éliminer correctement ces déchets.

Après avoir envisagé dans un premier temps de se débarrasser des ardoises dans les déchetteries acceptant encore ce type de déchet, j’ai vite changé d’avis quand ils m’ont expliqué que ce dépôt était limité à 4 sacs tous les 6 mois. Si cela peut sans doute suffire pour la couverture d’un petit appentis, c’était clairement irréaliste pour nos plus de 100m².

Du coup nous avons finalement opté pour la mise à disposition d’une benne et le traitement par une société spécialisée. Solution plus onéreuse puisqu’elle va nous couter environ 800€ mais nettement plus réaliste d’un point de vue stockage et transport. Cette benne a donc été livrée sur le chantier en étant équipée d’une sorte de grand sac à l’intérieur afin d’enfermer les ardoises.

Alors qu’elle devait initialement être placée au pied de l’échafaudage du couvreur pour nous permettre de jeter directement les ardoises à l’intérieur, elle a finalement été déposée sur notre parking pour des problèmes d’accès en camion. Entre le discours du commercial et celui du chauffeur, les choses n’était pas tout à fait les mêmes.

Du coup, en plus de démonter les ardoises (ce qui était tout de même un peu plus facile que sur les autres pans de toit du fait de leur forme losange et de leur taille un peu plus grande), il a fallu les descendre grâce à une grande poubelle et à notre poulie (décidément bien pratique). Contrairement aux ardoises naturelle, il faut absolument éviter de briser les ardoises en fibro pour ne pas libérer l’amiante contenue à l’intérieur.

Il aura fallu deux bonnes journées pour venir à bout de cette partie, et avec le renfort de Jerem sur une grosse matinée. Le beau temps de septembre nous a quant à lui facilité la tâche en évitant la pluie, mais le soleil était vraiment chaud sur le toit. Bref, des conditions de travail pas des plus agréables, surtout qu’il fallait évidement porter un masque pendant toute l’opération pour éviter d’inhaler des fibres d’amiantes.

Une fois le démontage terminé, il a suffit de fermer le big-benne et de compléter le Bordereau de Suivi des Déchets Amiantés pour clore cette opération désamiantage. En espérant ne pas en avoir trop respiré…

Pendant ce temps le rempannage continu avec notamment la reprise du haut d’un mur qui était bien abimé et le traitement d’endroits peu accessibles (avec baudrier pour s’assurer). En revanche, l’entreprise qui devait réaliser la verrière viens de nous annoncer qu’elle laissait tomber notre projet par manque de personnel, ce qui nous oblige à repartir de 0 sur ce sujet… Pas sur que la maison sera totalement hors d’eau cet hiver.

A suivre, un point sur l’avancement de la maçonnerie.