Voila maintenant un an que nous avons débuté les travaux suite à la signature chez le notaire, et bientôt deux ans que nous avons découvert la maison : il est temps de faire un point d’étape du projet !

Quelques chiffres

14 entreprises (et a peu près autant de fournisseurs) sont déjà intervenues sur le chantier. Cela n’a pas toujours été simple à gérer, surtout lorsqu’il y avait de la co-activité. Cela nous a demandé une forte présence sur le chantier possible grâce à notre appartement distant d’à peine 5 minutes. Dans l’ensemble nous n’avons pas eu de mauvaise surprise, même s’il est évident que certaines boites bossent mieux que d’autres. Même si les interventions d’entreprises vont se réduire, il en reste encore pas mal (cheminée, chauffage, récupération d’eau…).

71% du budget total du projet déjà dépensés. C’est globalement logique puisque ce sont surtout les interventions des entreprises qui chiffrent et que la plupart sont désormais terminées ou en bonne voie de l’être. Nous avons tout de même largement dérivé depuis le début du projet avec un cout total qui a explosé de +35%. Cela s’explique par de multiples facteurs (mauvais état de la maison découvert tardivement, exigences de l’Architecte des Bâtiments de France, choix qualitatifs de notre part…) mais a malheureusement dépassé nos marges de sécurité (fixées à 10%). Pour le moment nous avons donc un trou dans le financement qu’il faudra tenter de combler dans les mois prochains (apport complémentaire, décalage dans le temps de certains travaux, révision à la baisse du niveau de finition…). D’autant qu’il avait été le plus délicat d’estimer la phase dans laquelle nous rentrons : travaux par nos soins.

1 accident (sans doute pour fêter la première année) dans lequel je me suis cassé le poignet et fêlé une cote après une chute d’un niveau. Ce n’est pas faute d’avoir recherché la sécurité, mais il y a toujours un moment ou l’on transgresse ses propres règles en négligeant les marges de prudence et le rapport temps perdu / accident évité, surtout lorsque l’on travail seul (à deux, il y en a souvent un plus prudent que l’autre). A ce moment là, c’est souvent déjà trop tard et j’en ai fait l’amère expérience en passant à travers une planche que je savais pourtant trop fine pour supporter mon poids… Bilan de cet épisode : 5 semaines d’interruption de chantier pour moi et de galère pour Anouk à jongler entre chantier et tâches collectives nécessitant deux mains fonctionnelles.

L’avancement général

A ce jour et pour résumer, voilà ou nous en sommes :

  • Les démolitions sont quasiment terminés (il ne reste plus que la dalle de l’ancien appentis dans notre futur jardin).
  • Côté maçonnerie, les reprises et transformations sont terminées, la dalle a été coulée. Il reste quelques petites bricoles ici ou là et surtout l’ensemble des joints intérieurs et extérieurs ainsi que les enduits de finitions. Le maçon reviendra quant à lui pour le muret extérieur.
  • Le renfort de la charpente et le remplacement de la toiture sont terminés, après un gros boulot de démontage de notre part et les difficultés liées à la verrière.
  • Le conduit de cheminé est également fini et il n’attend plus que sa cheminée (prévue pour bientôt).
  • La pose des menuiseries extérieures s’éternise du fait de la situation difficile de l’entreprise (redressement judiciaire) : il nous manque encore trois portes.
  • L’isolation de la toiture est presque terminée, mais les finitions (et notamment la pose du pare-vapeur) sont longues et fastidieuses.
  • Les réseaux (eau, électricité…) sont commencés, mais il va falloir avancer avec le début du cloisonnement prévu pour ce été.

Un point sur le planning

Pour le moment, nous avons à peu près tenu le planning. Nous avons pas mal de retard sur la pose des menuiseries (qui devait être terminée mi décembre) mais cela n’a pas été bloquant (et nous même permis de finir tous les enduits intérieurs). En revanche, l’isolation des rampants a été plus compliqué que prévu, et combiné à mon accident, nous avons presque deux mois de retard sur le démarrage du rejointage intérieur.

Cela va donc nous retarder également sur la réalisation du cloisonnement et risque de nous poser ensuite un problème pour couler la chape du plancher chauffant avant l’hiver. Pour le dire autrement, on commence sérieusement à se dire qu’il va nous falloir entre 6 mois et un an de plus pour venir habiter dans la maison. Financièrement ce ne sera pas une très bonne faire, mais si cela nous permet d’être plus serein, c’est sans doute un mal pour un bien.

On se pose également la question du traitement des extérieurs (rejointage, jardin, muret…). Tout cela n’est pas prioritaire et peu faire partie des postes budgétaire que l’on délestera, mais trop attendre pose aussi plein de petits problèmes d’organisation de chantier (que faire du tas de pierre, attendre ou pas pour la dernière couche sur les fenêtres…). Bref, on réfléchi !

Notre bilan

Pour le moment le moral reste haut ! L’année n’a pas toujours été simple mais nous sommes loin d’être dégoutés du chantier (ce qui est plutôt rassurant quand on voit tout ce qu’il reste à faire !). Pour les 12 mois qui viennent, pas de mariage et pas de naissance à l’horizon, ce qui devrait nous permettre de mettre encore davantage d’énergie dans la maison.