Parce que l’on avait pas forcément envie de faire pipi dans de l’eau potable (et je ne parle que de ça !), nous avions décidé dès le début du projet de récupérer l’eau de pluie arrosant notre toiture. Pour cela, une solution simple, installer une cuve de récupération d’eau de pluie !

Nous avons en revanche beaucoup hésité sur l’installation en elle même. Initialement, l’idée était d’alimenter toute la maison en eau de pluie, en ne conservant l’eau de ville que pour les éviers (cuisine et salle de bain). Cela voulait donc dire de l’eau de pluie pour les toilettes, machine à laver, arrosage et même douche !

Bien que la règlementation française ne permette pas tout ces usages, l’utilisation de l’eau de pluie pour la douche n’est pas interdite. l’eau de pluie a en outre l’intérêt de ne pas être calcaire ce qui est un avantage important pour le réseau.

Synoptique de l’installation de plomberie

Mais après pas mal de réflexion et compte tenu de nos difficultés à boucler le budget des travaux, nous avons du réduire notre ambition et se limiter à l’usage classique pour les WC, la machine à laver et le jardin. Cela permet d’abord une cuve plus petite (5.000 litres au lieu de 10.000 litres) ce qui n’est pas négligeable compte tenu de la nature de notre sous-sol. Nous avons pu également choisir une cuve en plastique plutôt qu’en béton (beaucoup moins cher à la manutention, même si elle préserve moins la qualité de l’eau). Et surtout nous avons économisé sur l’installation puisque nous n’avons plus besoin de doubler tout le circuit de la maison (et notamment le chauffe eau).

Après avoir dimensionné notre cuve grâce à un outil trouvé sur le net (qui permet d’établir le volume de la cuve en fonction de la surface de toiture, de la pluviométrie moyenne et de l’autonomie souhaitée), notre choix s’est porté sur une cuve LiLo de la marque GRAF de 5000 litres. Nous l’avons acheté via Leroy Merlin avec une agréable remise de 10%. 4 semaines plus tard, elle était livrée sur le chantier.

Pour l’enfouissement, nous avons de nouveau fait appel au terrassier avec qui nous avions travaillé au début du projet et c’est là que les difficultés ont commencé. Comme précédemment, il a fallu aller vite (sans doute trop vite), et l’implantation de la cuve n’a pas été parfaite. J’avais pourtant prévu de passer du temps avec eux pour m’assurer que tout allait bien, mais ils ont décalé leur intervention à la dernière minute, ce qui ne m’a pas permis d’être présent du début à la fin.

J’ai également eu un peu de difficulté pour bien comprendre comment monter tous les accessoires de la cuve (et notamment la rehausse qui détermine le niveau définitif). Après un ou deux appels au fabriquant les choses se sont éclaircies mais il était déjà en partie trop tard : le niveau du tampon de la cuve est près de 15 cm au dessus du niveau définitif du sol, ce qui va nous obliger à revoir nos plans.

En tout cas la cuve est désormais posée et raccordée. J’y ai installé le filtre ainsi que la crépine de pompage et le capteur de niveau. Dès que nous pourront raccorder la pompe, tout sera opérationnel. Le travail du terrassier, comme la dernière fois, ne nous laissera pas un très bon souvenir : la fouille de la cuve n’est pas rebouchée (ils ne le feront que lors de l’apport de terre végétal prévu d’ici plusieurs mois), j’ai du reprendre le positionnement des regards au pied des descentes des gouttières et la facture est comme la fois précédente plus salée que le devis (ce qui va nécessiter de devoir râler).

Nous avons tout de même profité de la présence du terrassier pour lui faire démolir la petite dalle de l’ancien appentis que nous avions démonté tout au démarrage des travaux, ce qu’il a fait de façon très efficace. On a, à cette occasion découvert un ancien regard enfoui sous le bitume de la cour de la ferme : à se demander quand nous aurons tout découvert de cette maison !

Pour le reste, nous avons réceptionnés en même temps que la cuve près de 300 plaques de placo qu’il ne nous reste plus qu’à monter un peu partout dans la maison ! En attendant de débuter cela, nous essayons de réaliser les enduits intérieurs, ce qui n’est pas aussi simple que prévu !