Presque deux ans jour pour jour après la fin de la construction du muret, nous avons enfin réalisé la palissade imaginée à l’époque. Ces échelles de temps sont toujours un peu vertigineuses mais c’est aussi la réalité d’un chantier réalisé en grande partie nous-même.
Première étape, trouver une couverture à poser sur le muret qui jusque-là n’en possédait pas (pour des raisons de coût : toutes les options proposées par le maçon était hors de prix). Nous nous sommes d’abord intéressés aux palis d’ardoise (utilisés pour les seuils de la maison) mais là aussi, nous avons vite reculé devant les tarifs. Nous avons finalement opté pour des dalles en pierre (assez proches de l’ardoise) vendues par Castorama a un tarif beaucoup plus raisonnable.
L’approvisionnement n’a pas été simple : déjà les dalles étaient très lourdes, nous obligeant à ne pas en charger beaucoup dans la voiture mais en plus il a fallu s’approvisionner dans 3 magasins différents (et aller jusqu’à Vannes !) pour obtenir la quantité souhaitée. Il a ensuite fallu les coller (avec une colle à carrelage prévue pour les terrasses extérieures) sans oublier que certaines devaient être découpées pour laisser passer les sabots prévus pour les poteaux de la palissade.
Cette étape nous a donc occupé plusieurs week-ends d’affilés et n’était pas la plus drôle (découper les dalles à la disqueuse était vraiment difficile entre la poussière, le bruit…). Pour autant, cela a déjà bien changé l’aspect du muret.
En prévision de l’été et d’une semaine de congés, nous avons ensuite ressorti nos croquis d’il y a deux ans pour finaliser l’inventaire de nos besoins en bois. Nous avons choisi de retravailler avec la scierie de Goven qui pouvait nous fournir en douglas, même essence que celle composant notre terrasse. La structure est relativement simple : des poteaux en 70×70 qui s’emboitent dans les embases que nous avions scellées dans le mur, trois traverses (basse, milieu et haute) en 60×40 à moitié encastrées dans les poteaux et des lames en trois largeurs et une multitude de hauteur.
Après un mois de délai nous avons donc pu aller chercher tout ce bois et débuter la pose. Évidemment, cela a coïncidé avec un premier épisode de canicule, autant dire que nous avons eu très chaud. Le plus compliqué fut de créer les rainures dans les poteaux pour accueillir les traverses : on atteint les limites de la défonceuse premier prix achetée pour nous dépanner lors de la pose du parquet.
Une fois les poteaux bien alignés et reliés par les traverses, il ne restait plus qu’à découper les lames et les fixer au cloueur pneumatique (toujours aussi efficace !). Si je n’avais pas sous-estimé la longueur des traverses (occasionnant une commande complémentaire à la scierie…), nous aurions presque pu terminer en un week-end. Finalement, il aura fallu attendre le jour de notre crémaillère pour considérer ce chantier comme terminé.
Pour finir, nous avons ajouté une nouvelle boite aux lettres encastrées dans la palissade ainsi qu’une plaque avec notre adresse trouvée sur un site allemand spécialisé. Nous avons aussi planté quelques fleurs et arbustes coté intérieur du jardin pour apporter un peu de verdure.
Le résultat est vraiment fidèle à nos attentes et nous a permis d’organiser une crémaillères mémorable un an après avoir emménagé dans la maison !
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