Il y a maintenant 3 ans, la pose du conduit de cheminée était réalisée dans des conditions épiques. Le temps a passé depuis et tout ce que nous avions listé à l’époque comme étapes à suivre a été terminé. Voici ce qu’il s’est passé entre le précédent article et notre premier feu.
En concertation avec notre cheministe, nous avons installé deux gros tuyaux de 160mm sous la dalle afin de faire arriver de l’air au niveau du foyer. Ils sont raccordés à une grille donnant sur la rue et que nous avons fait forger localement dans un style correspondant à l’âge de la maison.
Une fois la dalle coulée, le cheministe a pu intervenir une première fois au printemps 2019 pour réaliser l’avaloir des fumées. A partir d’un cadre métallique accroché au linteau du manteau de cheminée, ils ont créé un gros entonnoir maçonné se raccordant au conduit par l’intermédiaire d’une trappe métallique.
Une fois cela fait, il s’est écoulé deux ans durant lesquels nous avons enduit le manteau de cheminée, refait les joints entre les pierres dans le fond du foyer, coulé la chape et fait poser le carrelage… Nous avons aussi connu une fuite d’eau sur la tête de cheminée (réparée par le maçon) et restauré le foyer du premier étage qui avait été bien abimé lors du passage du conduit.
Nous avons aussi eu la visite intempestive de quelques pigeons tombés dans le conduit de cheminée. Il nous a fallu quelques mois pour comprendre qu’il rentrait dans la maison par la et fermer la trappe de la cheminée (ce qui n’a pas empêché quelques chutes et donc quelques drôles sessions de chasse au pigeon). Dans le futur il faudra trouver une solution (grillage sur la tête de cheminée), mais vu la hauteur à grimper, nous ne sommes pas trop pressés.
Le cheministe, lui, n’est revenu que quelques jours avant notre déménagement pour couler une chape en béton réfractaire et installer une plaque de fonte (immense et très lourde) au sol, dernières étapes avant de pouvoir mettre en service la cheminée.
Mise en place du béton réfractaire Chape de la cheminée terminée
Nous avons parfait l’installation avec une autre plaque en fonte dans le fond du foyer : après avoir longuement cherché à réutiliser une plaque ancienne, nous avons finalement opté pour une plaque lisse, plus sobre et beaucoup moins chère. Pour finir il a fallu acheter (et surtout aller chercher et ranger !) 3 stères de bois sur le bon coin de façon à nous approvisionner pour l’hiver. Pour le moment nous n’avons aucune idée de notre consommation, et comme il y a la construction d’un bucher en projet, on ne voulait pas rentrer trop de bois.
Dès la première soirée un peu fraiche, nous avons allumé une première fois la cheminée. Malheureusement, tout ne s’est pas tout à fait déroulé comme prévu puisque le salon a été un peu envahi par la fumée de la cheminée. On savait que cela pouvait se produire, le dimensionnement de notre foyer ayant été fait « à l’expérience » et non pas avec des calculs.
Après avoir rappelé le cheministe, nous avons avancé par tâtonnement pour tenter de trouver la bonne hauteur entre le foyer et le manteau de la cheminée afin d’avoir un tirage acceptable et ainsi éviter que la fumée ne se répande dans la maison. Il nous a fallu quelques essais mais globalement nous avons réussi à stabiliser les choses en rattrapant une trentaine de centimètre en surélevant la plaque du foyer avec des briques.
Evidemment cette installation n’est pas définitive mais elle nous permet de faire du feu régulièrement, c’est déjà bien. Nous sommes en pleine réflexion pour déterminer si nous choisissons de relever le foyer (comme c’est le cas aujourd’hui, mais de façon plus durable) ou si nous préférons descendre le manteau de la cheminée en ajoutant une tôle par exemple. On attend aussi des devis pour se décider.
En attendant, on profite de nos soirées au coin du feu !
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.