Suite au précédent article ou je vous expliquais le démontage de la toiture, l’équipe du couvreur a commencé à intervenir sur la maison la semaine dernière et le résultat est déjà impressionnant.

En un peu plus de 5 jours, la partie C est déjà recouverte de sa toiture définitive. Pour y parvenir, le couvreur a réalisé les actions suivantes :

  • finition du démontage (gouttières, faitage…),
  • remplacement des chevrons trop abimés (certains avaient pourris à cause d’infiltration d’eau),
  • mise en place de planche « cache-moineau » pour obturer l’espace entre la panne sablière et le dessous de la toiture (qui servait de porte d’entrée à tous nos pigeons)
  • mise en place du pare-pluie agrafé sur les chevrons (toile tissé permettant d’empêcher les infiltrations d’eau dans la maison)
  • lattage et contre-lattage de façon à conserver une lame d’air d’environ 2 cm entre le pare-pluie et les ardoises
  • installation des ardoises, des sorties de toit, des rives, des nouvelles goutières…

Avant d’en arriver là, il a toutefois fallu effectuer le rampanage. En effet, tous nos pignons ne sont pas plans et présentent même pour certains de gros vides dans leur épaisseur. Tous ces creux étaient d’ailleurs remplis de nids de pigeons avec de très nombreux œufs (nous n’avons pas tenté l’omelette…).

Toujours est-il que pour éviter que notre toiture soit recolonisée aussi sec, il a fallu reboucher tous ces trous à grands renfort de pierre et de mortier (chaux/sable). Après le premier pignon et des dizaines de sceaux montés à la main jusque sur le toit, j’ai investi dans une potence et une poulie qui a vite facilité le travail.

Cela reste long et pénible (travail en hauteur) et nous n’en sommes qu’à la moitié, mais l’avancée de la couverture est bien visible.

Sur la partie centrale (au dessus du salon), la pose de l’isolation par l’extérieure est en cour (6 cm de fibre de bois, un isolant biosourcé). Cela permettra d’améliorer l’isolation de cette zone qui disposera de la plus grande hauteur sous plafond de la maison.

Il va maintenant falloir démonter la couverture amiantée. Après avoir envisagé un temps de déposer en déchetterie les ardoises fibro, je pense me rabattre sur la mise en place d’une benne spécialisée pour le chantier. Cela permettra de gagner du temps car les déchetteries ne prennent que des toutes petites quantités tous les 6 mois, avec le risque donc de mettre plusieurs années pour se débarrasser de tous nos déchets. Reste que cela fait encore 800€ de plus qui n’étaient pas prévus dans le budget…

Le reste du chantier avance vite, voir trop vite pour arriver à tout gérer et piloter. Des nouvelles détaillées dans de prochains articles.