Cette fois c’est bon, la maison est officiellement hors d’eau ! Après d’interminables rebondissements, l’installation de la verrière a été terminée ce matin ! Retour sur cette opération pas si simple…

1- Le démarrage du chantier

Pour bien mesurer le chemin parcouru, il est nécessaire de revenir tout au début du projet : initialement, notre architecte avait prévu la mise en place de châssis (un peu comme des vélux) sur les deux petits pans de toiture triangulaire joignant les deux parties de la maison. Mais dès notre rencontre avec l’ABF, celui ci nous a tout de suite annoncé qu’il n’accepterait qu’un vitrage complet du pan, et non un châssis au milieu de celui-ci. C’est sans doute là que les problèmes ont débutés…

Il a donc fallu trouver une entreprise acceptant de réaliser une verrière de toiture sur mesure. Mais avec un chantier trop complexe pour les artisans et trop petit pour les grosses entreprises, nous avons eu du mal à dénicher un fabriquant. Et comme vous devez le savoir si vous avez lu l’article sur le planning, celui-ci nous a finalement fait faux bon quelques jours avant le lancement de la fabrication (nous étions alors en septembre 2018).

2- Les premiers retards

Ni une ni deux, nous nous sommes mis à chercher une autre entreprise. Après plusieurs contacts infructueux, nous avons fini par en dénicher une sur les conseils du maçon : les Ateliers Fontaine. Retour à la case « études » pour obtenir un plan et le faire valider par l’ABF (qui ne nous a finalement jamais répondu). Au départ, tout semblait bon pour une pose avant les vacances de Noël, et ainsi mettre hors d’eau la maison au début de l’hiver.

Mais alors que l’échéance approchait, l’entreprise a reculé la date de pose jours après jours pour toutes les raisons possibles (problème de peinture, de transport…), tant et si bien que le couvreur est parti en vacances et que la pose a été décalée au mois de janvier.

3- Une pose pleine de péripétie

Première tentative le 4 janvier pour poser la verrière, mais après seulement quelques minutes le verdict tombe : l’engin de levage prévu n’est pas assez grand pour hisser la verrière jusque sur le toit. Du coup la verrière est laissée sur place et l’équipe repart…

Il faudra attendre 15 jours supplémentaires et l’arrivée d’une grue (pour le coup largement surdimensionnée) pour que le cadre de la verrière puisse enfin être installé sur son emplacement (préalablement préparé par le charpentier). Après une matinée sur le chantier et quelques accrobaties, le cadre est solidement fixé et c’est désormais au couvreur d’intervenir pour réaliser l’étanchéité autour de la verrière.

4- Impossible étanchéité ?

A peine le cadre en place, la mauvaise nouvelle suivante nous tombe dessus : pour le couvreur, impossible de réaliser une étanchéité correcte vu la façon dont l’installation a été faite…  Et ce n’est pas le seul à le dire puisque les deux autres spécialistes qu’il a fait venir refuse de faire l’étanchéité (en gros le cadre empêche de faire remonter suffisamment les zincs de part et d’autre, laissant craindre des fuites par capillarité en cas de grosse pluie)… Devant ce nouveau blocage, nous avons organisé une nouvelle réunion avec le couvreur et le fabriquant de la verrière, qui nous a permis d’esquisser un début de solution technique (remonté des zinc jusque sous les vitrages). Mais avec le temps perdu, nous étions déja en février, et le couvreur partait en vacances…

Après une nouvelle semaine d’attente, le travail autour de la verrière a vraiment commencé, et il est certain qu’il ne fut pas très simple. Cela c’est d’ailleurs ressenti aussi dans la facture de travaux supplémentaires (1700€ non prévus…). Tant bien que mal, en 10 jours le couvreur a réussi à faire le job à grand renfort de zinc en nous répettant tous les deux jours que cela aurait quand même été plus simple et moins cher avec de simples châssis…

5- Mise en place des vitrages

Il ne restait alors plus qu’à mettre en place les vitrages. Mais évidemment, après l’incident de la grue, le fabriquant a pris ses précautions et a prévu l’utilisation d’un engin de levage de vitres qui n’était dispo que sous 10 jours… Il n’aura fallu que quelques heures pour mettre en place les vitres et finaliser l’installation de la verrière (joints, parcloses…). Et ce avec uniquement 5 mois de retard sur le planning initial…

6- Bilan de l’opération

Malgré un retard important et un surcoût imprévu, la verrière apporte incontestablement beaucoup de lumière au cœur de la maison, et c’est bien là l’essentiel. Afin de nous protéger des futurs coups de chaud d’été, les vitres sont équipées d’un film de contrôle solaire qui devrait nous aider à réguler un peu la température intérieure, sans perdre trop de luminosité. Espérons aussi que les précautions des différents intervenants permettront d’éviter toute fuite dans les années futures.

En tout cas la maison est désormais hors d’eau et il était temps puisque toutes les dernières intempéries faisaient rentrer de l’eau dans la maison (ce qui n’était pas sans poser un certain nombre de problèmes). Comme on peut le voir sur les photos, les premières fenêtres sont également posées. D’ici quelques jours nous devrions donc aussi être hors d’air, mais c’est une autre histoire. 😉