Principale mission de ce printemps, bien aidé il faut le dire par la météo : la fin du jointoiement des murs extérieurs de la maison. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que nous avons quasiment terminé l’ensemble des joints, un an après avoir fini l’intérieur !

C’est à la veille du confinement que nous avons repris le travail sur les joints extérieurs, abandonné il y a un an et demi avec la fin du mur donnant chez le voisin. Heureusement entre temps nous avions pu réaliser tous les joints de l’intérieur de la maison, ce qui nous a permis de ne pas perdre la main.

Depuis la fin d’année dernière l’échafaudage attendait patiemment monté sur le plus grand pignon de la maison (dans une configuration un peu extrême). Nous avons eu un peu peur de le voir tomber à chaque tempête hivernale mais il a tenu bon et nous avons remonter dessus avec le retour des beaux jours.

Au programme donc : le pignon Est, le mur Sud du bureau, le mur Est de la cuisine et le mur Sud de l’atelier, soit une sacré surface au total ! L’enchainement est toujours le même : enlever les anciens joints (en ciment, chaux ou terre selon les endroits), nettoyer un minimum les pierres, peindre la sous-face des éléments de charpente apparents et enfin jointoyer toutes les pierres.

Rien de bien difficile en soit, mais ce sont les circonstances qui nous ont compliqué la vie. Avec la mise en place du confinement, il a fallu ruser chaque jour pour justifier nos déplacements et jongler avec les attestations. Pour rien au final, puisque nous ne nous sommes finalement jamais fait contrôler !

Ensuite, il a fallu trouver comment concilier la garde de Mahau, nos boulots respectifs et l’avancement du chantier. Au final cette période a été très fatiguante pour nous, avec des journées très chargées, w-e compris. Malgré cela, nous avons réussi à tenir un bon rythme.

Trop bon même, puisque nous avons fini par manquer d’abord de chaux, puis de sable. Concernant la chaux, après avoir creuser de nombreuse pistes, nous avons fini par trouver un magasin capable de nous dépanner en plein confinement : Eco Sain Habitat (chez qui nous nous fournissons régulièrement). Pour le sable, il a fallu attendre le dé-confinement pour aller s’approvisionner directement à la carrière avec un petit camion benne de location.

Nous avons profité des travaux sur les façades pour installer 5 lampes extérieures (elles aussi achetées durant le confinement et reçues par la poste). Les câbles avaient été passés il y a déjà longtemps et il a suffit de les camoufler dans les joints avant de les raccorder. Cette étape a d’ailleurs engendré l’achat d’un nouveau perforateur, la vieille perceuse à percussion utilisée depuis le début du chantier étant clairement arrivée à ses limites.

Nous avons ensuite pu rendre définitivement l’échafaudage prêté depuis deux ans par Rémi et qui nous aura plus que servi, au point que nous ne savons pas comment nous aurions pu faire sans ! Nous n’aurons plus à le monter et le démonter comme nous l’avons fait tant de fois. A la place nous avons acheté sur Leboncoin un petit échafaudage roulant qui prend désormais son relais pour l’intérieur de la maison.

Il devenait en effet urgent de libérer le terrain pour permettre les étapes suivantes : terrassement du jardin et réalisation du muret de clôture de la maison ! Il nous restera bien quelques joints à faire en bas des murs et sur le muret, mais le plus gros est clairement derrière nous. Il était temps, nous avons dépassé les 20 tonnes de sables !